Parce que les arbres marchent est un chant, celui d’une femme qui dit la sidération dans laquelle la violence de Monsieur l’a plongée pendant des années. Une poésie admirable et singulière dans sa forme, au plus près des ressentis de l’enfermement et de la spirale espoir/désillusion dans laquelle s’installe l’intolérable auprès d’un conjoint paranoïaque et violent. La poésie de Tézame Barrême chante dans le noir ton histoire, ma sœur, celle d’une femme prisonnière de l’enfer domestique, celle d’un monsieur, celle d’un petit garçon.
L’insupportable réalité des violences conjugales.
Elle dit la pensée qui ne respire plus, presque plus, ta honte, ta peur. Et tout doucement, parce que les arbres marchent, ma sœur, tu réussis à te lever, à te tenir debout, en un lieu qu’on ne trouve sur aucune carte. Une poésie bouleversante, puissante, lumineuse. Qui nous rappelle, sans jamais tomber dans le sensationnel, l’insupportable réalité des violences conjugales. Une lettre ouverte, pleine d’espoir et de vie.
L'auteur
Auteur-compositeur, écrivain,Tézame Barrême a grandi en Baie de Somme et partage son temps entre Arles et Paris où elle est née (1963). Maître ès Sciences économiques à l’Université de Picardie, diplômée de l’ENSCI – Les ateliers, du CELSA – La Sorbonne et de l’IRMA – Paris X en gestion de projets musicaux, elle est professeur au Cours Florent Musique à Paris, Montpellier et Marseille. Tézame Barrême conçoit et anime en parallèle des ateliers d’écriture à la Maison du Passage, qu’elle a créée en 200