De sa plume d'une extrême élégance naissaient des œuvres «tous publics». Il avait le raffinement populaire. Académicien, mais jamais académique, il était l'impertinence de Bedos, les sanglots de Reggiani, la délicatesse de Julien Clerc.
Arlequin du vers et de la prose, unique dans sa diversité, aussi sensible (ah! la lettre de Rosalie !...) que drôle (ah! la voix off de Rochefort dans Un éléphant, ça trompe énormément!...), il a donné au vieux Jean et au vieux Serge leur dernier texte enregistré, Maintenant, je sais, pour l'un et Le temps qui reste pour l'autre. Apparemment sûr de sa plume, mais écrivant le feu à l'âme et le doute au cœur, Jean-Loup, mon cher Jean-Loup que j'aimais tant, nous laisse aujourd'hui une œuvre qui le rend définitivement immortel.