Avec son univers décalé, Sebka décoiffe la chanson française en douceur. Parolier d’abord, mélodiste ensuite, il cultive l’ambiguïté en se livrant à des métamorphoses subtiles et en brouillant les pistes.
Dans sa chanson « Sexe faible », il parvient à se placer tout autant dans la peau des femmes que dans celle des hommes. « Je suis un peu des deux », annonce-t-il avec sa gueule et son allure de dandy désinvolte. Il débarque dans le paysage musical avec une inspiration poétique qui procède par touches, à la périphérie.
Tête bien faite, études de russe et parents agrégés, il baigne dans le monde des mots et des sons depuis longtemps.
Puis il sort du cadre avec ironie et devient croque-mort pour être au plus près. de la mort ? De la vie ?
Viré un matin pour avoir oublié son uniforme, il devient alors chauffeur de berlines à Paris et finit par tomber en panne d’essence sur l’autoroute… C’est décidé, il plaque tout pour la chanson !
La musique est pour lui autant une pacotille que ce que l’on peut faire de plus sérieux, de plus grave. Il joue à l’héroïne moderne « jeune et belle » qui « n’fait pas la vaisselle et la laisse à Marcel » et il revisite la chanson française avec des thèmes très actuels : la difficulté d’aimer, le genre, la solitude ou notre relation à une planète menacée.

On pense à Bashung, à Gainsbourg, à Brel, quand il est chanteur sans guitare, accompagné par un trio piano / contrebasse / percussions sur des arrangements de Jean-Pierre Armanet.
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JOUR 38 : L’INCONNU DU BANC DE LA RUE DE MOSCOU
Jour 38
Si vous souhaitez contribuer à mon Ulule (financement de mon 1er Album « Un peu des deux », c’est là : https://fr.ulule.com/sebka-1er-album/).
Cycle « portraits »
Voici une chanson écrite dans le cadre des ateliers d’écriture animés par l’auteur de chansons Claude Lemesle. Non loin de chez lui, début 2018, un sans-abri a été retrouvé mort de froid un matin. Il nous avait donné comme thème « L’inconnu du banc de la rue de Moscou ».
Voici les paroles ci-dessous :
« Il était une fois
L’inconnu du banc de la rue de Moscou…
Il était plein de fois
Plein de gens comm’ ça de Paris à Corfou…
Quand on part à la gare,
On croise des mendiants
Pendant que le temps presse,
Pendant que le temps presse…
Quand on part à la gare,
On croise des mendiants
Pendant que le temps presse,
Pendant que le temps presse…
Il était une fois
L’inconnu du banc de la rue de Moscou…
Il avait pour voisin
L’inconnu du banc de la rue de Turin…
Toutes les couvertures
Qu’ils ont toujours sur eux
C’est pour dormir au chaud,
C’est pour dormir au chaud…
Toutes les couvertures
Qu’ils ont toujours sur eux
C’est pour dormir au chaud,
C’est pour dormir au chaud…
Ce matin, pour un’ fois,
L’inconnu du banc de la rue de Moscou
N’était pas assis là
Sur son banc de bois, mon voisin du dessous
M’a appris en passant
Qu’on n’le reverrait plus
Sur son morceau de banc
Dans la rue de Moscou…
M’a appris en passant
Qu’on n’le reverrait plus
Sur son morceau de banc
Dans la rue de Moscou,
Dans la rue de Moscou,
Dans la rue de Moscou,
Moscou, Moscou, Moscou.
Paroles et musique de Sebka -
JOUR 37 : WILLIAM
Jour 37 du confinement
Si vous souhaitez contribuer à mon Ulule (financement de mon 1er Album « Un peu des deux », c’est là : https://fr.ulule.com/sebka-1er-album/).
Aujourd’hui, j’ai interprété ma chanson « William », paroles écrites en 2006, musique composée en 2015, texte retouché hier en retombant dessus, à lire ci-dessous :
« Salut William !
Ça fait longtemps que j’t’ai pas vu,
Est-c’que t’écris toujours des livres ?
Est-c’que tu t’tap’s toujours la cloche ?
Est-c’que tu fil’s encor’ du cuivre
Aux mendiants que la vie amoche ?
Mon vieux William,
Ça fait plaisir de t’trouver là,
Devant ton canard et ton jus,
Je vois qu’tu trembl’s un peu des doigts,
Que tu baiss’s un peu de la vue…
Sacré William !
Est-c’qu’on t’surnomm’ toujours « parloir »,
C’ui qu’est gentil et qui dit rien
Quand on l’appell’ mêm’ tard le soir
Pour aller rejoindre un copain
Qu’a mal à l’âme ?
Moi, j’pense à toi de temps en temps,
Je trouv’ que t’as pas mal de cran
À rester jeune homm’ de 20 ans
Quand j’entends pleurer mes enfants…
Sacré William !
Est-c’que tu t’souviens d’Amsterdam,
Quand on fumait comm’ des pompiers,
Qu’on passait des nuits blanch’s aux dames,
Qu’j’avais des fourmis plein les pieds ?
Mon pot’ William,
J’aurais voulu rester comm’ toi,
À croir’ que le mond’ peut changer,
Qu’il suffit d’y mettre de soi
Pour que chacun ait à manger…
Tu sais, William,
Maint’nant, j’ai mon petit chez moi,
Mes petites joies de palier,
Du whisky de bonn’ qualité,
Et un’ fich’ de pay’ tous les mois…
Tu vois, William,
J’ai dû apprendre à bien compter,
À fair’ des cadeaux de bon goût,
J’ai un peu laissé de côté
Mes rêv’s de châteaux andanlous…
Mon pot’ William,
Je t’en prie, reste comm’ tu es,
Fais pas l’mariol’ chez l’Oncle Sam,
T’as tant de bonheurs à semer
Et tu fais du bien à nos âmes…
Bon, ben William,
Moi, j’m’en retourn’ dans mon chez moi,
Il y fait chaud, on va dîner,
Si t’as pas peur de t’ennuyer,
Tu s’ras mon invité de choix…
Mon pot’ William,
Mon vieux William,
Sacré William,
Mon pot’ William… »
Paroles et musique de Sebka -
JOUR 36 : LE MOUTON DE PANURGE
Jour 36
Cycle « Portraits »
Aujourd’hui une bien jolie chanson de Brassens, plutôt méconnue : « Le mouton de Panurge », sortie en 1964 -
JOUR 35 : RÉPUBLIQUE DOMINICAINE
Jour 35
Deuxième chanson de mon cycle « portraits ».
Voici « République dominicaine », ça faisait bien longtemps que je l’avais mise de côté.
En la réécoutant ce matin, j’ai eu envie de m’y replonger… J’ai légèrement retouché le texte, on peut d’ailleurs le lire ci-dessous :
« Chaqu’ jour après la piscine,
Ell’ se dirig’ vers la plage,
Où ell’ s’en va rendre hommage
Au Dieu Soleil qui l’illumine ;
Ell’ pass’ des vacances de rêve,
Un peu de rhum, des lunett’s noires ;
Un transat pour se laisser choir
Et relir’ La Princesse de Clèves ;
Des cocotiers en enfilade
Et une pair’ de tongs qui traînent,
Ell’ se repose, ell’ se balade
En Républiqu’ Dominicaine…
Des lézards défil’nt sur les murs,
Des autochton’s lui font des tresses,
Aux alentours des chevaux paissent
Ou gambad’nt entre les masures…
Dans son pays, ell’ dev’nait dingue,
Pestait au fil des mauvais jours ;
Son séjour sera un peu court,
Mais ell’ revit à Saint-Domingue…
Ell’ dit « Gracias » et puis « Holà ! »,
Un’ guitar’ lui joue un’ rengaine,
Elle est heureus’ de bronzer là,
En Républiqu’ Dominicaine…
Ell’ discute avec des Flamands
De la qualité des chapeaux
Que des homm’s vend’nt au bord de l’eau
Pour quelques pesos seulement…
Ell’ peut manger à satiété
Des p’tits homards, des gross’s langoustes ;
Un’ pluie tropical’, ça rebooste
Et dans sa chambr’ les draps sont frais…
Une brass’ coulée dans un’ crique,
Une mess’ le dimanche et même
Quelques bouts d’histoir’ d’Amérique
En Républiqu’ Dominicaine…
Demain soir ell’ sera partie,
Elle achèt’ quelques souvenirs :
Deux-trois peintur’s pour le plaisir
Et elle écrit à ses amis
Qu’elle a vu de drôl’s de poissons,
Qu’elle a perdu quelques kilos,
Qu’en février, c’est rigolo
D’être aussi loin de sa maison…
Assis’ dans le car qui l’emmène
Vers un vol retour sans histoires ;
Un peu triste, ell’ dit « au revoir »
À ses vacanc’s dominicaines.
Paroles et musique de Sebka -
JOUR 34 : MEHDI
Jour 34
J’ai interprété une chanson dont je n’ai fait que la musique, les paroles sont d’Abyr.
Cycle « portraits » à partir d’aujourd’hui
La chanson a été créée il y a un mois et demi à peu près, paroles à lire ci-dessous :
« Mehdi, toi, tu te dis
Que tu es un bon français,
Que Paris est ta ville,
Que ses rues te reconnaissent…
A l’université tu compt’s parmi les meilleurs,
Et quand tu boss’s un peu,
Aux exams tu fais un malheur…
Mehdi, toi, tu te dis :
« Les filles, c’est du gâteau ! »,
Tu sais que tu séduis
Des peaux blanch’s aux métisses…
Tu pens’s qu’en 2020, peu importe la couleur,
Peu import’ la religion,
On n’doit pas vivr’ dans la peur…
Mehdi, Mehdi, Mehdi,
Toi, tu te dis, dis, dis,
Mehdi, Mehdi, Mehdi,
Toi, tu te dis, dis, dis…
Et va la vie…
Et va la vie…
Mehdi, toi, tu te dis
Que tu n’as rien fait de mal,
Que l’av’nir te sourit,
Au fond, tu as confiance…
Tu ne mâch’s pas tes mots, tu parl’s avec ton cœur,
Mais quand je vois le monde,
Mehdi, c’est pour toi que j’ai peur…
Mehdi, Mehdi, Mehdi,
Toi, tu te dis, dis, dis,
Mehdi, Mehdi, Mehdi,
Toi, tu te dis, dis, dis…
Et va la vie…
Et va la vie…
Mehdi, Mehdi, Mehdi,
Toi, tu te dis, dis, dis,
Mehdi, Mehdi, Mehdi,
Toi, tu te dis, dis, dis…
Et va la vie…
Et va la vie…
Paroles d’Abyr et musique de Sebka -
JOUR 32 : GRANDE REMISE
Jour 32
Fin du cycle sur les passions.
Aujourd’hui, la passion contrariée avec cette chanson auto-biographique : « Grande remise », écrite et composée il y a une semaine.
Paroles ci-dessous :
« Quand je prends la rue Royale,
Que j’tourne à droite à Madeleine,
Juste avant la rue Cambon,
J’aperçois l’Olympia, l’Olympia…
Moi, je n’m’y arrête pas,
Et au 33 rue Cambon,
Je dépose un grand patron…
Je feins d’être imperturbable
Quand j’trouv’ sur la banquette arrière
De ma Mercedes Classe S
Un’ factur’ du Plaza Athénée…
22300 euros
Pour un dîner et un’ chambre,
J’espère qu’il a bien dormi…
J’suis pas taxi, j’suis « Grand’ remise »,
Un métier qui mène à tout
A condition, à condition, à condition…
D’en sortir…
Quand je prends par la Concorde,
Puis que j’pass’ devant l’Grand Palais,
Au feu, j’tourne Av’nue Montaigne,
Et j’dépose rue François Ier…
J’trouve un’ plac’ rue d’la Trémoille,
Je sors de ma gross’ berline
Pour aller boire un café…
Je songe à Igor Stravinsky
En marchant le long du Théâtre,
Où l’on a donné la première
De son printemps, et moi, et moi…
Je voudrais tell’ment crier
Que je n’suis pas qu’un chauffeur,
Que je veux dev’nir chanteur…
Mais j’suis pas chanteur, j’suis « Grand’ remise »,
Un métier qui mène à tout
A condition, à condition, à condition…
D’en sortir…
J’suis pas chanteur, j’suis « Grand’ remise »,
Un métier qui mène à tout
A condition, à condition, à condition…
D’en sortir…
Paroles et musique de Sebka -
JOUR 37 : CE QUE JE SAIS
Jour 37 du second confinement de l’an 2020
Abyr a interprété notre chanson « Ce que je sais ».
Paroles ci-dessous :
« Je ne sais pas
Si l’ivress’ de nos matins
Se perdra en chemin…
Je ne sais pas
Si mes baisers sur tes yeux
Sauront te rendre heureux…
Je ne sais pas
Si la pluie qui coul’ sur nous
Peut effacer nos mots doux…
Je ne sais pas
Si tes deux mains sur ma peau
Nous garderont à flot…
Ce que je sais,
Et je l’apprends chaqu’ jour plus fort,
Les jours me dis’nt que je t’aime
Et m’apprenn’nt à t’aimer encore…
Et si je tombe
Un peu plus profond dans ta voix,
Un peu plus douc’ment dans tes bras ;
Si la terre
Se dérob’ sous mes pas,
Notre amour se débat,
Et il survit
À tout’s nos larmes qui s’enfuient…
Et il survit
Aux saisons où le soleil se replie…
Et il survit
Aux sourires des femmes
Et au vent sur la flamme…
Je ne sais pas
Si nous aurons un enfant,
Voir’ des petits
Je ne sais pas
Si nous aurons un’ maison
En bois ou en carton…
Je ne sais pas
Si un jour nous serons vieux
Tout seuls ou bien à deux…
Je ne sais pas
Si nous serons ces amants
Qui peuv’nt résister au temps…
Ce que je sais,
Et je l’apprends chaqu’ jour plus fort,
Les jours me dis’nt que je t’aime
Et m’apprenn’nt à t’aimer encore…
Et si je tombe
Un peu plus profond dans ta voix,
Un peu plus douc’ment dans tes bras ;
Si la terre
Se dérob’ sous mes pas,
Notre amour se débat,
Et il survit
À tout’s nos larmes qui s’enfuient…
Et il survit
Aux saisons où le soleil se replie…
Et il survit
Aux sourires des femmes
Et au vent sur la flamme,
Aux sourires des femmes
Et au vent sur la flamme,
Aux sourires des femmes
Et au vent sur la flamme.
Paroles d’Abyr et musique de Sebka -
JOUR 31 : JE DORS
Jour 31
Je suis très heureux, on a dépassé les 50% sur mon Ulule !
Si vous aussi, vous voulez contribuer à faire naître mon 1er album, le lien est ici : https://fr.ulule.com/sebka-1er-album/
Aujourd’hui, avant-dernière chanson de mon cycle sur les passions.
Place au sommeil avec ma chanson « Je dors », j’ai retouché les paroles pour l’occasion.
Vous pouvez les lire ci-dessous :
« Je dors,
Laissez-moi dormir encore une heure
Ou deux, ou trois, ou toute la journée…
Je sors
D’un rêv’ très bizarre, où j’étais bonn’ sœur
Mais dans ma Bible, y’avait rien de marqué…
Surtout, ne me bousculez pas !
Laissez reposer votre caf’tière,
Je me sens si bien dans les bras
De Morphée, fermetur’ des paupières.
Je dors,
Celui qui me parle de travail,
De tâch’, d’horair’, devient un ennemi…
Je sors
Une excuse à la noix, un attirail
De mauvais’ foi pour rester dans mon lit…
Surtout, ne me bousculez pas !
Laissez votre caf’tièr’ reposer,
Je me sens si bien dans les bras
De Morphée, laissez-moi somnoler.
Je dors,
D’accord il est midi, oui, et alors ?
La Franc’, le mond’, peuv’nt se passer de moi
Encore
Encor’ quelques mois, oui, mais bientôt,
La Franc’, le mond’, n’auront d’yeux que pour moi !
Attendez encore un an ou deux,
Vous allez voir ce que vous allez voir,
Quand je me lèv’ tôt, tout c’que je peux
Fair’, c’est me rendormir comme un loir.
Je dors,
C’est pas de ma faut’ si l’être humain
Doit passer un tiers de sa vie couchée…
D’abord,
Si je dors, ça veut dir’ que demain matin,
Je s’rai en form’ pour aller travailler…
Le sommeil, en somm’, c’est la santé !
Je préfèr’ plutôt en abuser
Que de m’en priver et de passer
Le restant d’mes jours les yeux cernés.
Paroles et musique de Sebka -
JOUR 30 : LE KLEPTOMANE
Jour 30
En fait j’antidate (c’est un secret, ne dites rien ! ;)), car j’ai du retard à cause du financement participatif de mon 1er album (vous pouvez d’ailleurs contribuer ici : https://fr.ulule.com/sebka-1er-album/) qui avance bien !!!
On continue avec les passions, aujourd’hui celle du vol avec ma chanson « Le kleptomane », que je viens de retoucher après quelques années sans l’avoir interprétée.
Paroles ci-dessous :
« Il erre dans les rues,
Les transports en commun,
Dans sa tête, il n’a qu’un
But, c’est d’être pourvu
Du portefeuille d’autrui ;
Sa main glisse et saisit
Sa proie et le bandit
File sans fair’ de bruit
Voici l’histoir’ d’un kleptomane
Qui risque sa vie dans les rames
Du métro, les gar’s et les tram’,
Pour un peu de sous, il se damne…
Croyez pas que sa vie,
Ce soit un jeu d’enfant…
Éviter les agents,
C’est un art d’érudit !
De ses deux mains habiles,
Il aurait pu, ma foi,
Fair’ des meubles en bois
Mais c’eût été facile…
Il a choisi, le kleptomane,
Le goût du risqu’, le goût du diable…
Vous l’invitez à votre table,
Il repart avec votre écharpe…
Garder tout son sang-froid
Au moment du délit,
C’est pas n’importe qui
Qui fait ça, c’est le roi
Du vol, de la rapine ;
S’il donne l’accolade,
Votre bijou de jade
Finit dans sa vitrine…
Hé oui, c’est lui, le kleptomane
Qui se joue de nous dans les rames
Du métro, les gar’s et les tram’,
Pour un peu de sous, il se damne…
Et si ce pickpocket
Se retrouve en prison,
Le préfet aura son
Petit quart d’heur’ de fête…
Et malgré quelques trous
Au fond de nos budgets,
On aura comme un regret
Qu’il soit sous les verrous…
Si un tribunal le condamne
À quelques années sous bonn’ garde,
Il a plus d’un’ corde à son arc
Pour s’évader, le kleptomane… »
Paroles et musique de Sebka -
JOUR 29 : LE BLUES DE LA PORTE D’ORLÉANS
Jour 29
Cycle « passions »
Aujourd’hui, passion-région avec « Le blues de la Porte d’Orléans » de Renaud Séchan sortie en 1977 sur l’album « Place de mob » -
JOUR 28 : LA TIRE À DÉDÉ
Jour 28
Suite de mon cycle sur les passions.
Aujourd’hui la passion de la voiture avec « La tire à Dédé », chanson de Renaud Séchan sortie en 1979 -
JOUR 27 : VIVE LE FOOT
Jour 27 de ce second confinement de l’an 2020
Début d’un nouveau cycle de chansons : pendant 6 jours, je vais chanter les passions, les passionnées et les passionnés.
Aujourd’hui, la « footballmania » avec ma chanson « Vive le foot » que j’aurais pu appeler « Diego, Zizou »…
Paroles ci-dessous :
« Comm’ je pass’ tous mes matins
Dans les cafés alentours
A lir’ le journal L’Equipe,
J’ai décidé, conséquent,
D’être un poète opportun
En glorifiant sans détours
Le sport pour qui mon cœur bat,
Le roi des rois, le football…
Diego ! Zizou !
Vous êtes des Dieux partout !
Diego ! Zizou !
On ne parle que de vous !
Lorsque j’ai atteint mon but,
Que je sais qui est quinzième
Du championnat portugais,
Je lis un autre canard ;
Les joies des parlementaires
Ne méritant pas poème,
Je sors alors du café
Et je m’en vais travailler…
Diego ! Zizou !
Quel beau métier vous faisez!
Diego ! Zizou !
Le travail, c’est la santé !
Quand j’ai voulu faire un’ fleur
A ma douce, un samedi
J’l’ai emm’née à Saint-Denis
Supporter nos petits bleus ;
Un’ fois l’arbitre insulté,
Le sélectionneur sifflé,
La Marseillaise beuglée
Vient le temps de la rencontre…
Diego ! Zizou !
On n’entend pas c’que vous dites…
Diego ! Zizou !
Mais tout l’mond’ vous plébiscite !
A la mi-temps un’ bonn’ bière
Et un hot-dog pour ma femme,
Ell’ n’a pas de quoi se plaindre,
Je suis un mari sympa !
Que c’est beau, tous ces drapeaux
Qui s’agit’nt un peu partout !
Si j’étais nationaliste,
Je trouv’rais ça romantique…
Diego ! Zizou !
Si ma femm’ veut divorcer…
Diego ! Zizou !
Ne vous sentez pas visés !
L’autre jour à 18 heures,
J’ai vu Barça-Benfica :
2 penaltys non-sifflés
Et un’ bagarre à la clé…
J’ai enchaîné à 9 heures
Avec un OM-Spartak ;
Moi, dès que j’ai du temps libre,
Je m’écroul’ devant un match…
Diego ! Zizou !
Dans mes rêv’s, on joue ensemble…
Diego ! Zizou !
Le matin, c’est balle au centre…
Cher Diego, cher Zinédine,
Quand j’étais p’tit, je voulais
Dev’nir champion comme vous,
Mais je me suis fait dribbler…
Je pass’ mon temps sans ballon
Et mes journées enfermé,
Je suis vendeur remplaçant
Dans un’ boutiqu’ de maillots…
Diego ! Zizou !
J’aim’rais être à votre place !
Diego ! Zizou !
Que les télés me repassent !
Au lieu d’être un’ grande idole,
Je m’fais quitter par ma femme,
J’enrichis les p’tits bistrots
Qui dispos’nt d’écran géant…
Quand un match est insipide,
Je le regard’ jusqu’au bout,
En foot, on ne sait jamais…
Tout peut toujours arriver !
Diego ! Zizou !
Si vous avez des jours sans…
Diego ! Zizou !
Moi, c’est pareil, mais tout l’temps…
La moral’ de cett’ chanson,
C’est qu’après un 32ème
De final’ de Coup’ de France,
Je décid’rai d’arrêter !
Je trouv’rai le numéro
Des footballiqu’s anonymes
Et enfin, je décroch’rai
Le premier titr’ de ma vie !
Diego ! Zizou !
J’ai besoin de faire un break !
Diego ! Zizou !
Ne m’en voulez pas, les mecs…
Paroles et musique de Sebka